Dans un communiqué conjoint, les trois organisations « appellent à des efforts renouvelés pour assurer la tenue, dans les délais et les conditions requises de transparence, de régularité et de crédibilité, des élections législatives du 18 novembre 2018, qui permettront de renouveler l’Assemblée nationale populaire ».
De plus, la CEDEAO, l’UA et les Nations Unies « exhortent tous les acteurs concernés à œuvrer à la création des conditions nécessaires pour le bon déroulement du processus électoral ».
À cet égard, elles soulignent l’impératif que revêt la préservation de la stabilité institutionnelle et gouvernementale, de manière à ce que tous les efforts soient consacrés au bon déroulement des élections.
« L’intérêt de la Guinée-Bissau doit prévaloir sur toutes autres considérations », soulignent-elles.
Mobiliser les ressources et moyens logistiques
Par le même communiqué, les trois organisations appellent les pays africains et la communauté internationale dans son ensemble à mobiliser les ressources et les moyens logistiques qu’exige le bon déroulement du processus électoral.
« Le scrutin du 18 novembre marquera une étape décisive dans la consolidation des acquis obtenus en Guinée-Bissau. Dans ce contexte, l’accompagnement de la communauté internationale reste plus que jamais nécessaire », estiment-elles.
Les trois organisations se félicitent des avancées enregistrées dans la stabilisation de la Guinée-Bissau grâce à l’engagement des parties prenantes bissau-guinéennes et à l’appui qu’elles ont-elles-mêmes apporté.
Elles relèvent, en particulier, le rôle crucial joué par Alpha Condé, Président de la République de Guinée, en sa qualité de Médiateur de la CEDEAO.
UN.org