(24hinfo)-Le Togo et le Benin viennent de déposer à la Commission des limites du plateau continental aux nations unies leur dossier conjoint d’extension du plateau continental respectif au-delà des 200 milles nautiques. Le dépôt a été effectué selon le Haut Conseil pour la Mer (HCM), le 21 septembre dernier à 11 heures précises par une délégation officielle composée de Stanislas Baba, ministre Conseiller du président de la République pour la mer (Togo ) et du président de l’Agence béninoise de gestion intégré des espaces frontaliers (ABGiEF), M. BAglo (BENIN).
Cette démarche suit une lettre d’informations préliminaires déposée en 2009 et est conforme à la Convention des nations unies sur le droit de la mer signé en 1982 à Montego Ba au paragraphe 8 de l’art 76.
‘C’est en vertu de ces dispositions de la convention d’une part et de bonnes relations politiques et sociales, que les deux pays entretiennent depuis de longues années d’autre part, que les deux Etats ont décidé de cette soumission conjointe exécutée le 21 septembre 2018 en présence des ambassadeurs, représentants permanents des deux pays auprès des Nations unies’, a déclaré ce vendredi 5 octobre, le capitaine de vaisceaux, Neyo Takougnadi, président de la commission nationale des frontières maritimes du Togo (CNFMT).
La délimitation des frontières en mer est un défi que le Togo est en train de relever avec son voisin du Bénin en envoyant un dossier conjoint d’extension de leur plateau continental au-delà des 200 Milles marins aux Nations unies.
Cette extension une fois adoptée permettra au pays de jouir non seulement de ses richesses marines mais aussi d’être couvert par le droit international dans l’exploitation desdites ressources.
‘Nous avons d’abord les ressources halieutiques sur le plateau et particulière dans la zone économique exclusive, mais aussi les ressources minérales éventuellement qui pourraient se trouver dans le sous-sol marin donc voilà essentiellement l’intérêt ou l’avantage que le Togo a pour prétendre à un plateau continental étendu’, a expliqué Hubert Bakaï, membre du comité, pour qui c’est aussi une manière pour le pays de pouvoir s’affirmer comme un Etat maritime.
Pour la suite du processus, le Togo et le Bénin ont rendez-vous en janvier prochain aux Nations unies pour la présentation du résumé des informations contenues dans leur dossier avant examen.