Développement

Le MIFA garde le cap, d’autres cultures bientôt prises en compte

(24hinfo)-Le MIFA. Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage des risques, initié par les autorités Togolaises et lancé le 25 juin par le Chef de l’Etat poursuit sa phase pilote sur le terrain. D’après Noël Bataka, coordonnateur chargé des chaînes de valeurs du MIFA, chez nos confrères de Togo First prend en compte trois filières : maïs, riz et manioc.

Les leçons tirées de cette phase permettra de généraliser le mécanisme aux autres filières et domaines comme les productions végétales, animales et halieutiques, à travers les cultures telles que les céréales, les tubercules, les racines, les oléagineux, les légumineux mais aussi l’élevage, notamment l’élevage de poulets, et aussi et surtout, les cultures de rente qui vont servir à apporter des devises mais aussi à améliorer notre balance commerciale’, a-t-il déclaré.

Les cultures comme l’ananas, le café, le cacao, le coton, le soja et l’anacarde, seront couvertes par le déploiement du mécanisme à partir de 2019.

En effet, explique-t-il dans l’entretien, le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole, fondé sur le partage des risques, est un instrument mis en place par le gouvernement pour apporter des solutions concrètes aux acteurs et chaînes de valeur agricole.

‘Le financement consiste à structurer le marché, organiser les différents acteurs le long des chaines de valeur dans les différents maillons, pour leur permettre de bénéficier des financements nécessaires, afin de fournir des produits en quantité et en qualité à des marchés structurés. Le Mifa apporte des réponses structurelles aux risques et différentes contraintes que les acteurs ont dans leurs activités agricoles et financières’, a-t-il déclaré.
Sur le volet financement, 650 milliards de F Cfa seront investis par le gouvernement Togolais en 10 ans soit 65 milliards par an.
‘L’Etat, avec ses partenaires, en faisant le dépôt de ces 100 millions d’euros (65 milliards FCFA) que le Chef d’Etat a annoncé dans son discours du 27 avril, va amener les banques à financer le secteur agricole, sur leurs propres ressources jusqu’à 1 milliard d’euros, soit 650 milliards de FCFA d’ici 10 ans’, a-t-il expliqué.
Notons qu’en juillet dernier, des producteurs de riz et planteurs de manioc de Tagnamboul (Nord Togo) ont reçu, un chèque de près de 100 millions dans le cadre du MIFA.

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