(24hinfo)-La seconde édition du « One Planet Summit » s’est tenue mercredi 26 septembre à New York en marge des travaux de l’Assemblée générale des nations unies. Initié l’an dernier par le président de la République Française, cette structure regroupe des représentants de grandes entreprises qui disent vouloir s’engager dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Semaine pour le climat organisée par la ville de New York.
Faure Gnassingbé, seul dirigeant africain invité par le président Français est intervenu sur le panel trois autour du thème, ‘la protection des populations vulnérables’, aux côtés de Bill Gates, Hilda Heine, présidente des ïles Marshall, Leontina Balbo et Zain Verjee, modérateur.
Pour M. Gnassingbé, Les défis climatiques mettent en jeu l’avenir de la planète et ne devraient laisser indifférent aucun des Etats de la planète réunis à la 73ème assemblée générale.
‘Ce dont nous avons besoin, c’est de trouver un mécanisme pour réduire les risques liés à l’investissement dans les zones reculées. Si nous ne le faisons pas, nous ne gagnerons pas la bataille contre le changement climatique’, a déclaré M. Gnassingbé d’un air très décontracté.
Il appelle à un engagement de tous : ‘Nous devons aller vite. Notre engagement dans la lutte contre le changement climatique doit être respecté’.
Devant l’assistance composée de hautes personnalités, M. Gnassingbé est revenu sur le cas de son pays avec des initiatives lancées en ce sens dont la plus récente est CIZO, qui permettra de connecter 300 000 ménages.
Il est à noter que ce One Planet Summit, présentée surtout comme une initiative d’Emmanuel Macron, a lieu peu après son intervention à la tribune de l’assemblée générale de l’ONU.
Dans son discours, le président français a demandé à ne pas signer d’accord commerciaux avec les États qui refusent d’appliquer le Traité sur le climat signé à Paris en 2015 et entré en vigueur le 4 novembre 2016. Ceci lui a valu le titre de « Champion de la Terre », alors que pourtant, en France, la politique de son gouvernement a pour résultat une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, et la poursuite de la volonté d’exploiter de nouveaux gisements de pétrole comme en Guyane.