(24hinfo)-Les députés ont adopté ce mardi 9 octobre à l’unanimité deux projets de loi portant sur l’autorisation de la ratification par le Togo des statuts de la compagnie financière dénommée « Africa50-Financement de projets », adoptés le 29 juillet 2015 à Casablanca au Maroc, et la loi autorisant l’adhésion du Togo à l’accord portant création de la banque africaine d’import export (Afreximbank) signé à Abidjan le 8 mai 1993.
En effet, l’accord portant création de la banque d’import-export a été signé à Abidjan par les pays africains en vue de faire face aux différents facteurs qui entravent le commerce extérieur Africain, notamment la détérioration des termes d’me l’échange, la baisse des prix de exportations, l’aboutissement de la dette extérieure et l’inadéquation des moyens de financement.
La banque import-export a pour but de promouvoir et de développer les échanges commerciaux sud-sud, d’une part entre pays africains et d’autres part entre pays africains et autres pays.
L’adhésion du Togo a cet accord lui permettra de participer à l’actionnariat de la banque et de bénéficier de ses concours financiers, indique Kossi Assimaidou, ministre de la planification du développement, qui répondait au nom de son collègue des finances actuellement en déplacement.
Pour le second texte, notamment le projet de loi autorisant la ratification des statuts de la compagnie financière dénommée Africa50-financement de projets, d’après les explications, la compagnie a pour but de mobiliser l’épargne à long terme des investisseurs dans les projets africains d’infrastructures commercialement viables, à grande échelle, sur l’ensemble de la chaîne de valeur du financement de projets, par le biais de deux structures à savoir la société de financement de projets et la société de développement de projets.
Pour le Togo, la ratification des statuts de Africa 50-Financement de projets lui permettra de mobiliser le financement nécessaire à la mise en œuvre des grands chantiers de développement dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’eau ou des télécommunications.
Cette ratification renforcera notamment la politique de construction, des infrastructures engagées par le gouvernement depuis quelques années.