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Troisième titre de championne du monde pour Clarisse Agbegnenou en judo : « Il n’y avait pas moyen de faillir »

« Il n’y avait pas moyen de faillir, de perdre (…) je savais dans ma tête que ça irait loin » a réagi dimanche 23 septembre sur franceinfo, Clarisse Agbegnenou, qui a remporté à Bakou en Azerbaïdjan, son troisième titre de championne du monde de judo chez les moins de 63 kg, après 2014 et 2017.

« J’étais un peu tranquille, le matin et la demi-finale n’était pas mal et cela m’a laissé un peu de jus pour la finale » a-t-elle ajouté. Avec ses deux médailles d’argent (2013 et 2015) en plus de ses titres mondiaux, Clarisse Agbegnenou est la Française la plus richement récompensée aux championnats du monde.

franceinfo : comment avez-vous vécu ces championnats du monde où vous avez été sacrée pour la troisième fois de votre carrière championne du monde ?

Clarisse Agbegnenou : Je savais déjà dans ma tête que ça irait loin, que ce serait fort et que ce serait un jeu d’échecs. J’étais conditionnée, il n’y avait pas moyen de perdre dans ce jeu d’échecs. Quand elle [la Japonaise Miku Tashiro, battue sur ippon] est tombée, je me suis dit « ça y est, j’ai ma troisième médaille d’or, c’est génial ». J’étais un peu tranquille, le matin et la demi-finale n’était pas mal et cela m’a laissé un peu de jus pour la finale.

Avec Brigitte Deydier, Lucie Décosse et Gévrise Emane, vous rejoignez le club de ces grandes dames du judo français qui ont gagné trois titres au championnat du monde…

Je suis vraiment contente d’être parmi ces grandes dames. Je parlais avec Gévrise [Emane] avant de partir et je lui ai dit que je voulais arriver à son niveau. Cela me fait tellement plaisir mais j’essaye toujours de relativiser. Je n’ai pas connu d’échec, je ne peux pas le ressentir.

Vous êtes maintenant tournée vers les Jeux olympiques car la médaille d’or c’est votre objectif principal ?

Oui car c’est la seule médaille d’or qui me manque. J’ai rangé mes médailles chez moi et j’aimerais la mettre au milieu de toutes les autres. Les championnats du monde sont arrivés très tard, la préparation a été différente. Je suis calée. J’irai jusqu’au bout. Je ne lâcherai rien. Je suis une guerrière. S’il faut faillir un jour, je préfère que ce soit en ce moment plutôt qu’aux Jeux olympiques.

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