Le Représentant spécial des Nations Unies au Mali et Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, a condamné fermement samedi les attaques meurtrières contre les camps de la Mission à Ber et à Konna. Les rapports préliminaires indiquent que l’attaque contre le camp de la Mission à Ber a entraîné la mort de deux casques bleus burkinabés et en a blessé onze autres, et que quatre casques bleus du Togo ont été blessés lors de l’attaque de Konna.
« Je condamne fermement cette attaque brutale qui n’entamera pas notre détermination à appuyer le Mali dans sa marche vers la paix», a déclaré Mahamat Saleh Annadif.
« Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis et payer pour leurs actes » a-t-il ajouté.
Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), les Casques Bleus basés à Ber au Nord du Mali dans la région de Tombouctou, ont repoussé samedi, à l’aube, une attaque complexe lancée simultanément par plusieurs pickups armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d’autres chargés d’explosifs.
Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis et payer pour leurs actes, Mahamat Saleh Annadif, chef de la MINUSMA
Quelques heures plus tard, à Konna dans la région de Mopti, des Casques Bleus de la MINUSMA ont également été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED). c
Mahamant Saleh Annadif rappelle que les attaques contre les Casques Bleus peuvent constituer des crimes de guerre selon le droit international.
Exprimant son indignation contre cette attaque lancée par les ennemis de la paix, le Représentant spécial a présenté, au nom de la MINUSMA, ses condoléances aux familles et proches et au Gouvernement des soldats tués et souhaite un prompt et complet rétablissement aux blessés.
António Guterres condamne les attaques
Le Secrétaire général des Nations Unies a condamné samedi à son tour les attaques d’aujourd’hui contre la MINUSMA dans les régions de Tombouctou et Mopti.
António Guterres adresse ses sincères condoléances et sa sympathie aux familles des victimes et aux gouvernements du Burkina Faso et du Togo et souhaite un prompt rétablissement aux casques bleus blessées.
Le Secrétaire général rappelle que les attaques visant les soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international et que leurs auteurs doivent être arrêtés et poursuivis.
António Guterres réitère l’appui et la solidarité des Nations Unies avec le Gouvernement et le peuple malien et sa détermination à appuyer leurs efforts en vue de la stabilisation de leur pays.