(24hinfo)-C’est ce qu’a déclaré ce samedi son premier porte-parole, le professeur David Dosseh au point de chute de la marche organisée par la coalition des 14 partis de l’opposition.
« La société civile togolaise a soutenu la CEDEAO lorsque cette dernière a voulu initié le dialogue en mettant en place une facilitation. Elle l’a fait parce qu’elle estimait que c’était une porte de sortie de façon pacifique de cette lutte. Ce qui fait que le 31 juillet 2018, en dépit de ses insuffisances de la feuille de route, la société civile a dit nous soutenons la CEDEAO dans sa mise en œuvre. Mais aujourd’hui la feuille de route est constamment violée par ce pouvoir dictatorial et la CEDEAO accepte cette violation par ce pouvoir. Si c’est comme ça la société civile togolaise engagée et responsable retire sa confiance à la CEDEAO », a souligné M. DOSSEH.
Pour ce dernier, le scénario de 2005 ne se reproduira plus. De ce fait, il récuse cette facilitation aux humeurs d’une partie.
« En 2005 on nous a tenus comme des moutons, on nous a conduits à l’abattoir. En 2018, nous n’accompagnerons pas la CEDEAO, nous n’accompagnerons pas le pouvoir togolais dans ce processus. Que cela soit clair. Nous avons demandé la libération des personnes qui sont détenus, ces personnes, ces otages que le pouvoir togolais maintien en détention et jusqu’ici la CEDEAO a été incapable d’obtenir leur libération. Nous exigeons cette libération », a-t-il dit.