« Sur la base des résultats du vote à bulletin secret, la proposition de loi portant nouvelle constitution de la cinquième république est adoptée à l’unanimité des députés présents ». C’est par cette phrase plein de sens, que la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsègan a annoncé le vote de la deuxième lecture de la proposition de révision constitutionnelle par 87 votants Pour., zéro contre et zéro abstention.
Ainsi dit, le Togo bascule dans la cinquième république avec un régime parlementaire.
En deuxième lecture, quelques amendements ont été apportés aux fonctions du président du Conseil, qui est choisi au sein de la majorité parlementaire.
Ainsi, dit, le mandat unique de six ans du président de la République est revu à quatre ans renouvelable une fois dans la nouvelle constitution du Togo.
Il est élu sans débat par le congrès composé du Sénat et de l’Assemblée nationale. Les candidats à ce poste sont présentés au bureau de l’Assemblée nationale par les groupes parlementaires légalement constitués. L’élection a eu lieu à un scrutin secret à la majorité absolue sans débat.
Le président est le chef de l’Etat, symbole de l’unité nationale, il peut envoyer des messages aux chambres, puis accrédite les ambassadeurs.
Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le congrès avec une formule consacrée dans la constitution.
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« La nation toute entière vous sera reconnaissante », a déclaré le ministre des droits de l’homme.
Il revient donc au président de la République de promulguer la nouvelle constitution.
nous y reviendrons.