Depuis mardi 29 mars 2022, les prix des produits pétroliers à la pompe ont connu au Togo une forte hausse. L’essence et le gasoil ont augmenté successivement de 90 et 85 F Cfa, le pétrole lampant et le mélange 2 temps de 150 et 84 F Cfa. Le gouvernement avait-il d’autres choix?
Non, répondent les ministres du commerce, Kodzo Adedze et ses collègues de la communication et des transports face à la presse mardi matin à Lomé. « Cette décision est liée à l’évolution du baril sur le marché international », a indiqué le ministre Adedze qui avance aussi l’environnement économique mondial, la pandémie de coronavirus, la guerre en Ukraine et surtout l’impossibilité pour le pays de ne pas pouvoir continuer à approvisionner le pays en produits pétroliers.
« En 2019, le pétrole brut était à 18 dollars le baril. Aujourd’hui, il y a une augmentation exponentielle et nous sommes passés à 110 voir 120 dollars le baril. Cette situation fait saigner suffisamment le budget de l’Etat. Si les prix sont maintenus à ce niveau depuis le 3 juillet 2021, c’est parce qu’il a eu de gros efforts fournis par le gouvernement sur instruction du Chef de l’Etat en bon père de famille », poursuit le membre du gouvernement.
Et, malgré cette augmentation, le « gouvernement togolais va continuer par soutenir les prix à la pompe », rassure son collègue des transports, Affoh Atcha–Dédji. L’ardoise s’établit entre 40 à 60 milliards de F Cfa par an. A défaut de cette subvention, les prix réels à appliquer devraient être pour le Super sans plomb, le gasoil et le pétrole lampant autour de 700-800 F Cfa.
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Dans la foulée il est annoncé des mesures d’amortissement dans les prochains jours. « Ces mesures prendront en compte tous les secteurs », a laissé entendre le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan. Déjà, la bonne nouvelle est que les tarifs des transports ne seront pas touchés.
