Mercredi 24 mai 2023 s’est ouverte à Lomé, une réunion de coordination et de partage des fréquences radioélectriques aux frontières entre le Togo et le Ghana. Une occasion pour les différents acteurs de la téléphonie mobile dont les régulateurs de faire le point de la disponibilité du réseau des opérateurs dans les zones frontalières.
Pour cette rencontre de trois jours, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Togo, et son homologue du Ghana, National Communications Authority (NCA) vont revisiter très minutieusement l’accord de coordination qui les lie autour du partage des fréquences radioélectriques pour les servies de terre signé le 1er juin 2019. Un partenariat qui visait à assurer de meilleurs services de téléphonie mobile au profit des consommateurs des zones frontalières.
A cet effet, les participants à la rencontre vont plancher sur plusieurs sujets dont la problématique du roaming accidentel qui prend de l’ampleur et devient un phénomène récurrent au niveau des zones frontalières des deux pays. « Ce qui engendre des surcoûts de communication pour les populations concernées et, occasionne au niveau de l’utilisateur, une mauvaise qualité d’expérience vis-à-vis de l’opérateur », a-t-il déclaré Kossivi Dokoue, représentant le directeur général de l’ARCEP lors de la cérémonie d’ouverture.
Il a de ce fait réaffirmé la disponibilité des deux régulateurs à « soutenir » les efforts des opérateurs mobiles à respecter les paramètres techniques indiqués dans l’accord de coordination.
Bernard Amissah-Ocran, Deputy Director Engineering de National Communication Authority (NCA), a salué la portée dudit accord qui permet de surveiller les signaux émis par les opérateurs aux frontières pour un meilleur service aux populations.
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« Je ne dirai pas que tout marche bien, mais nous avons remarqué des améliorations qu’il faut toujours parfaire, « a-t-il conclu.
