Le ministre de la sécurité du Togo, général de Brigade Damehame Yark a appelé jeudi 25 juin à une coopération sécuritaire et d’échange d’informations et de renseignements, pour venir à bout à la situation d’insécurité qui règne dans l’espace UEMOA. Il s’exprimait en sa qualité de président du Conseil lors de la 5ème réunion des ministres en charge de la sécurité en présence du président de la commission, Abdallah Boureima et de son représentant au Togo, Assoukou Raymong Kripeu.
« La seule alternative dans cette situation reste la coopération : Coopération dans le domaine sécuritaire, coopération en matière d’échange d’informations et de renseignements. C’est pourquoi, je salue les résultats atteints dans la mise en œuvre de la feuille de route de l’Accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignement ainsi que les dispositions prises pour consolider et pérenniser les acquis », a déclaré le ministre togolais.
Dans l’espace communautaire, dit-il les défis sécuritaires sont certes connus et « l’année 2019 s’est achevée sur un lourd bilan pour les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Entre septembre et décembre, près de 300 militaires ont perdu la vie ».
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De son côté, Abdallah Boureima président de la Commission a exprimé sa solidarité envers les pays ayant subi des attaques terroristes et salué les efforts des Etats membres ainsi que la résilience des populations de l’Union face à cette situation. Il a rappelé la contribution financière de 60 milliards de francs CFA mise à disposition par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union « en vue du renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger, trois pays de la ligne de Front du G5 Sahel et dont la stabilité est essentielle pour la Sécurité et la stabilité de l’espace communautaire ».
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