Le XVIIe Sommet de la Francophonie, qui rassemble les 84 Etats membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s’est ouvert jeudi matin à Erevan. Le président Faure Gnassingbé s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères, prof Robert Dussey.
Le thème de cette édition: “Vivre ensemble, respecter la solidarité, les valeurs humanitaires et la diversité comme fondement de la paix et de la prospérité dans l’espace francophone” offrira, selon l’Organisation internationale de la Francophonie, une occasion de réflexion sur la Francophonie de paix, de solidarité et de développement.
L’événement se terminera vendredi avec notamment la nomination d’un nouveau secrétaire général de l’organisation, qui se décide traditionnellement par consensus. Celui-ci se dégage autour de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo, soutenue notamment par l’Union africaine (UA), la France mais aussi la Fédération Wallonie-Bruxelles. La secrétaire générale sortante, la Canadienne Michaëlle Jean, n’a que peu d’espoirs de prolonger sa fonction, le Canada et le Québec lui ont même retiré leur soutien mardi.
Les membres de l’OIF devront aussi statuer sur les demandes d’adhésion à l’organisation: la Gambie, l’Irlande, Malte et La Louisiane souhaiteraient ainsi rejoindre le groupe des pays partageant le français (comme langue maternelle ou étrangère), en tant qu’observateurs. Les Emirats arabes unis (EAU), la Serbie et le Kosovo, actuellement membres observateurs, demandent eux à devenir membres associés.
Le Sommet devra également approuver des documents préparés lors de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) qui s’est tenue lundi et mardi. Les chefs d’Etat discuteront de la Déclaration d’Erevan à adopter mais aussi d’une « Stratégie pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, des droits de l’autonomisation des femmes et des filles et d’un Appel francophone pour le vivre ensemble », indique l’OIF.