(24hinfo)-Le gouvernement Ghanéen espère parvenir à un accord à l’amiable avec le gouvernement togolais sur la démarcation de la frontière maritime Ghana-Togo. Pour la troisième fois, une réunion s’est tenue mardi dans la capitale Ghanéenne mardi sur la délimitation des frontières soupçonnées de contenir du pétrole et du gaz en quantités commerciales.
Lors de la réunion avec la partie Togolaise, le chef de la délégation ghanéenne, le ministre de la Sécurité nationale, Albert Kan Dapaah, espérait que les deux parties parviendraient à un accord sans contestation.
«C’est la troisième réunion entre le Ghana et le Togo sur les négociations de la frontière maritime qui montre que nous avons parcouru un long chemin pour trouver un intérêt mutuel pour les deux pays. Cette réunion a débuté par la quête de la coexistence pacifique des deux présidents. Le principe sous-jacent est d’obtenir un résultat fondé sur le droit international », a-t-il déclaré.
M. Kan-Dapaah a déclaré que des progrès importants ont été réalisés lors d’ une dernière réunion à Lomé du 30 Octobre.
Il a rappelé que les deux parties avaient convenu d’un programme de travail, d’un calendrier de négociation et d’une proposition d’arrangement provisoire conforme aux conventions des Nations Unies.
Selon lui, pendant que les négociations en vue de la délimitation se poursuivent, il est important que les deux parties échangent des informations pertinentes entre elles afin d’obtenir un résultat fondé sur le droit international, en utilisant tous les principes établis qui le régissent.
Le représentant du Togo, Hubert Matchonnawe Bakai, chef de cabinet du Haut Conseil de la mer, a déclaré que son pays souhaitait que le Ghana adhère à l’ordre du jour provisoire convenu lors de la réunion précédente de Lomé.
Il a ajouté que l’ordre du jour provisoire comportant un aspect technique et politique devait être suivi en conséquence.
Formulant des recommandations sur la voie à suivre et sur la manière dont le processus de négociation peut être résolu à l’amiable, M. Matchonnawe Bakai a affirmé que le Ghana devait sortir sa marine de la zone transfrontalière.
Il a souligné que le positionnement de la marine nationale ghanéenne dans la zone transfrontalière est inapproprié car les deux parties ne sont pas encore limitées jusqu’à la conclusion des négociations.
Pour sa part, Lawrence Apalse, directeur général du ministère de l’Énergie, s’est dit optimiste qu’avec la fraternité et l’amitié entre les deux pays, les négociations aboutiraient.