(24hinfo)-Agrégé de droit public et de science politique, l’auteur a assumé les fonctions de Président de l’Université de Lomé de 2006 à 2014. Koffi AHADZI-NONOU est Professeur titulaire à l’Université de Lomé et enseignant invité dans plusieurs universités africaines et françaises.
L’ouvrage Droits de l’homme et développement en Afrique sub-saharienne : théories et réalités, publié par les Presses de l’Université Toulouse I Capitole, pose le problème des relations entre droits de l’homme et développement. La question centrale est de savoir si ces droits de l’homme sont un “luxe” réservé aux “pays riches “, ou bien si les pays en développement peuvent, eux aussi, en bénéficier. Une grande majorité de l’humanité peut-elle, dans les conditions actuelles de développement, prétendre jouir d’une dignité effective ?
Face à un tableau peu glorieux du continent en matière de développement, l’auteur de cet ouvrage propose au lecteur de revisiter les deux théories, le développementalisme et le libéralisme, qui ont été appliquées à ce jour mais qui ont malheureusement abouti à un échec.. La première établit que seul le développement économique pourrait assurer la garantie des droits humains par l’Etat et qu’il faudrait procéder à une hiérarchisation de ces droits – les “droits du peuple” privilégiés au détriment des “droits individuels”. La seconde pose, par contre, que la liberté ne devrait souffrir d’aucune compromission car elle seule permet une bonne politique de développement. Les résultats désastreux, et surtout convergents, de ces deux théories ont conduit l’auteur à s’interroger sur les limites de chaque théorie ainsi que les leçons à en tirer. Aussi, tient-il la main au lecteur pour aller à l’identification des véritables priorités pour l’Afrique sub-saharienne ainsi qu’à la découverte des bons leviers de développement dont a besoin cette partie du continent.
Le livre du Professeur AHADZI-NONOU compte 141 pages et comporte quatre chapitres organisés en deux parties : la première est intitulée « des théories contradictoires dans leur énoncé », et la seconde, « des théories quasi convergentes dans leurs effets pratiques ».
Avec le site de l’Université de Lomé