L’ex-ministre de l’administration territoriale, devenu ministre conseiller politique du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé n’est pas opposé au régime parlementaire au Togo. S’exprimant dans une vidéo explicative, Pascal Bodjona estime que, cette évolution constitutionnelle marquera la fin du débat sur la présidence à vie au Togo.
« Le Président de la république est élu pour un mandat unique de 6 ans. On ne serait en aucun cas être à la fois, président de la République et le président du Conseil. Le président du Conseil, son existence est liée par rapport à sa majorité. Mais le Président de la République est élu pour un mandat de 6 ans point barre. Et je peux vous dire que c’est une alternance qui sera une réalité », a-t-il affirmé.
Sans citer Faure Gnassingbé, l’ex-ministre assure qu’un dirigeant politique ayant l’intention de s’accrocher au pouvoir ne choisirait pas volontairement un régime parlementaire. « Cette forme de gouvernement, où le pouvoir exécutif est exercé par le cabinet dirigé par un Premier ministre responsable devant le parlement, ne favorise pas la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul individu, assure-t-il, tout en rejetant l’idée selon laquelle le « régime parlementaire puisse légitimer une présidence à vie.
Actuellement, la proposition de révision constitutionnelle portée par des députés de UNIR et de quelques uns de l’opposition puis votée le 25 mars 2024 a été retournée à l’Assemblée pour relecture sur demande du chef de l’Etat qui a refusé de promulguer la loi.
Un second vote aura lieu au cours de cette semaine, apprend-t-on.
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