(24hinfo)-Les Togolais iront aux élections législatives le 20 décembre prochain. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit les préparatifs et le recensement électoral démarre dans la première zone le 1er octobre. En ce moment, les partis politiques affûtent leurs armes. A l’Union pour la République ( UNIR, majorité présidentielle), les prochaines législatives devraient permettre au parti de conserver sa majorité actuelle à l’Assemblée nationale c’est-à-dire les 2/3 des députés et de reconquérir d’autres sièges pour atteindre les 4/5. C’est ce qu’a déclaré dimanche 16 septembre, le délégué national du Mouvement des sages UNIR lors d’une rencontre organisée par la Section UNIR de la région politique d’Agoe Nyivé.
Intervenant lors de cette rencontre de formation en tant que communicateur, le professeur Charles Kondi Agba, a rappelé aux militants les enjeux et défis des prochaines élections législatives pour le parti mais aussi les valeurs d’un militant UNIR. Pour nous, dit-il, les prochaines législatives doivent nous permettre de conserver notre majorité actuelle, 62 députés et la renforcer au 4/5. ‘Nous devons avoir la majorité absolue pour permettre à notre président de continuer son projet pour notre pays. Cette majorité est obligatoire’, a-t-il souligné. Et pour y parvenir, poursuit-il, les militants UNIR doivent cultiver certaines valeurs comme la discipline du parti, l’humilité, le courage, la fidélité au parti pour surmonter les défis.
‘Les défis de l’heure pour le parti sont nombreux mais nous allons prendre celui qui est le plus urgent. Nous savons que nous allons aux élections législatives, une feuille de route a été éditée par notre organisation sous- régionale. La Cédéoa qui est l’arbitre dans le conflit qui est survenu entre des frères Togolais a écrit une feuille de route dans laquelle il dit de façon très claire que nous allons aux élections législatives le 20 décembre 2018. Les militants UNIR de façon générale et ceux d’Agoe-Nyivé en particulier avaient besoin de savoir comment nous allons nous organiser, quelles sont les difficultés auxquelles nous nous sommes confrontées, et quelles sont les valeurs que nous devons cultiver en nous pour sur monter ces difficultés’.
Sur la CENI et la tenue des élections, le délégué des sages de UNIR, rappel à qui veut l’entendre que ‘le 20 décembre n’est pas une date indicative. ‘Le 20 décembre est une date écrite en noir sur blanc dans la feuille de route que 15 chefs d’Etat sont venus adopter à la 53e session ordinaire de la Cédéoa tenue à Lomé. Ce n’est pas une date fixée pour amuser. Ce sont des Chefs d’Etat, certains d’entre eux d’ailleurs sortent de crise dans leur propre pays, ils savent qu’il faut une date précise, c’est pourquoi, pour nos militants, nous les préparons parce que le 20 décembre nous irons aux élections’.
Sur la CENI, le professeur a évoqué une petite incompréhension de la part de leur frère de l’autre côté, c’est-à-dire de l’opposition.
‘ Ils sont nos confrères, nous restons tous citoyens de ce pays, enfants de ce pays, attachés à son développement. Nos amis disent que la CENI doit être réformée, nous disons NON parce que la feuille de route est écrite en français facile, autant on a dit recomposition de la Cour constitutionnelle en ses membres, autant on a dit renforcement du processus électoral. On renforce ce qui existe. La CENI a commencé son travail, on demande à l’opposition d’envoyer ses membres pour que le travail continue. Les Chefs d’Etat savaient bien ce qu’on appelle recomposition’.
D’ailleurs, les experts électoraux recrutés par la Commission de la Cédéao arrivent ce lundi 17 septembre à Lomé dans le cadre de l’appui technique demandé par la Conférence des Chefs d’Etat à la commission de la Cédéao.
A noter que la Vice-présidente chargée de la région politique d’’Agoè-Nyivé: Méimounatou Ibrahima a salué la mobilisation des militants et a exhorte ces derniers à occuper le terrain et cultiver les valeurs du parti.