(24hinfo)-Dans les rues ce jeudi à Lomé, premier jour d’une série de manifestations et en région, les supporteurs de la coalition des 14 ont manifesté aux côtés des leaders pour exiger l’arrêt du processus électoral en cours et sa reprise totale.
« On va monter en puissance. Que ce nombre soit multiplié par deux, trois voire plus. Pas seulement samedi mais aussi lundi, mardi… Peut être il n’y aura pas mercredi. Nous les laissons, nous étions leurs complices maintenant c’est fini. Ils ne trouveront plus de complice sur leurs voies tortueuses. Ils ne peuvent plus aller à des élections sans cette foule là. Nous utiliserons toutes les voies pour que ces élections n’aient pas lieu », a déclaré Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC.
Pour lui, ce n’est pas la coalition qui a appelé la Cédéao à voler à son secours mais le pouvoir en place.
Toutefois, s’interroge-t-il, « la CEDEAO va-t-elle accepter que malgré son implication dans la crise togolaise, la crise s’accentue ça la regarde. C’est elle-même qui joue sa crédibilité. Mais c’est nous qui avons la plaie. Et qui ressentons la douleur. C’est votre volonté qui sera faite. Nous ne ferons rien qui est contraire à votre volonté ».
Dans le même registre et sous un autre point, les élections, la coordinatrice de la coalition, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a laissé entendre que leurs supporteurs ne « participeront plus à des élections frauduleuses ».
«Si nous ne participons pas eux aussi ils ne voteront pas. Nous userons de tous les pouvoirs que nous confère la loi pour que ces élections n’aient pas lieu », a-t-elle insisté tout tant précisant à propos d’un éventuel boycott que « 2002 n’est pas 2018. Cette fois-ci c’est autre chose. Le peuple a clairement signifié qu’il ne veut plus du pouvoir en place. Que Faure GNASSINGBE revienne à la raison et qu’il sache qu’il ne peut plus diriger ce pays ».
