Politique

Manifestation contre la constitution au Togo : échanges houleux entre Fabre, Apévon et les FDS   

Arrivé sur les lieux de rassemblement à bè Gakpoto aux environs de 13 heures vendredi 12 avril 2024, Jean-Pierre Fabre,  chef de l’alliance nationale pour le changement (ANC), l’un des partis politiques qui a appelé à la manifestation contre la constitution a été vite stoppé par les éléments des forces de sécurité déployés en nombre sur place par le gouvernement.

S’en sont suivis des échanges houleux sur l’interdiction de la manifestation et quelques interrogations de Fabre en présence de Dodzi Apévon (FDR) aux forces de l’ordre qui sont restées droit dans leur botte. Les journalistes n’ont pas été épargnés par les éléments de la sécurité qui ont perturbé une interview qu’accordait un manifestant. « Il faut aller à leur siège pour l’interview », a lancé l’un lieutenant de Police.

Lire aussi-Contre la révision constitutionnelle au Togo : l’opposition maintient la manifestation des 12 et 13 avril

Annoncée sur trois jours, la manifestation contre la révision constitutionnelle a été interdite par le ministre de l’administration territoriale, Colonel Hodabalo Awaté pour non respect du délai de cinq jours et  non respect de la loi sur les manifestations en ce qui concerne les itinéraires.

En réponse, les organisateurs notamment, l’ANC, ADDI, FDR  et le front citoyen Togo debout ont annoncé le maintien après avoir annulé la manifestation du 11 avril  pour le non respect des cinq jours avancé par l’autorité.

« Non » rétorque de nouveau le gouvernement dans un communiqué  se fondant sur des craintes de trouble à l’ordre public. Des accusations immédiatement rejetées par les organisateurs qui ont persisté sur la tenue de la manifestation.  En face, le gouvernement a simplement déployé des forces de sécurité pour maintenir l’ordre.

Lire aussi-Togo : début d’une tournée nationale des députés sur la révision constitutionnelle

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page