(24hinfo)-L’examen du projet de révision constitutionnelle adopté par le gouvernement a démarré ce mardi en Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de l’Assemblée nationale.
Seul hic, l’opposition parlementaire et la majorité présidentielle ne sont pas parvenues à s’accorder pour faire avancer les choses.
Selon les informations, les députés de l’opposition réclament les propositions faites par l’expert de la Cédéao commis par l’organisation communautaire et non le projet adopté par le gouvernement qui « ne contient pas les exigences de l’opposition ».
« Dès nous que nous sommes arrivés, le gouvernement, comme à son habitude, présente de nouveau et cette fois-ci, en marge de la démarche des experts de la CEDEAO, un texte qui laisserait dans cette situation de crise, le parti au pouvoir décider et imposer ce qui lui convient », s’est plaint Me Isabelle Manavi Améganvi, la présidente du groupe parlementaire ANC.
Le désaccord se trouve au niveau de l’article 59. Le mandat présidentiel est certes limité dans les deux cas mais le document de l’expert de Cédéao a introduit une disposition transitoire.
La Coalition a dans un communiqué confirmé la réception d’une copie du rapport de l’expert et indiqué que le projet de réformes proposé par l’expert constitutionnaliste de la CEDEAO marque des avancées réelles.
Même si la coalition fait remarquer que les propositions ne prennent pas en compte toutes ses préoccupations, elle serait « prête à accepter en l’état, le texte proposé par la CEDEAO tout en poursuivant son combat visant un rétablissement intégral de la Constitution de 1992 ».