(24hinfo)-Les Togolais manifesteront ce 3 novembre dans les rues de Lomé à l’appel du Front citoyen Togo Debout.
La marche qui va quitter sillonner quelques quartiers de la capitale vise selon les initiateurs à exiger la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, la cessation des violences, tracasseries policières, menaces et intimidations exercées sur les citoyens, en particulier sur les responsables des partis politiques de l’opposition et de la société civile, le retour des réfugiés et des personnes déplacées ayant fui les répressions policières, l’arrêt du processus électoral unilatéral en cours et la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute élection au Togo.
Pour les responsables du Front en conférence de presse ce jour à Lomé, le processus électoral en cours ‘couve en lui-même des germes et de réels signes précurseurs d’un avenir difficilement viable et vivable pour les fils et filles du Togo’. De ce fait, il faudra le désapprouver par une protestation de rue afin de faire entendre raison au gouvernement.
‘A ce jour, la tension est donc palpable, et ces signes, visibles, sont similaires à ceux qu’avait dénoncés, en 2005, l’ancien Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité d’alors, monsieur François Esso AKILA BOKO. Les conséquences de l’entêtement sont encore fraîches dans nos mémoires’ soulignent les responsables.
Si ce front, regroupement d’associations ou de mouvements continue de se réclamer de la famille de la société civile et défendre l’intérêt du peuple, il est plutôt une aile marchante de la coalition des 14 partis de l’opposition’, selon le ministre Gilbert Bawara, point focal du gouvernement dans les discussions politiques interrogé cette semaine sur l’appel à manifestation.