(24hinfo)-Le rapport sur le bonheur dans le monde est une enquête historique sur l’état du bonheur dans le monde. Le Rapport sur le bonheur dans le monde 2018 classe 156 pays selon leur niveau de bonheur et 117 pays selon le bonheur de leurs immigrants.
Outre le classement habituel des niveaux et de l’évolution du bonheur dans le monde, le rapport de cette année met l’accent sur la migration à l’intérieur des pays et entre ceux-ci.
Les classements globaux du bonheur des pays sont basés sur les résultats regroupés des enquêtes Gallup World Poll de 2015-2017 et montrent à la fois le changement et la stabilité. La Finlande est un nouveau pays classé au premier rang, mais les dix premières positions sont occupées par les mêmes pays que lors des deux dernières années, avec toutefois quelques échanges de places. Quatre pays différents occupent la première place dans les quatre rapports les plus récents: le Danemark, la Suisse, la Norvège et maintenant la Finlande.
Tous les principaux pays ont tendance à avoir des valeurs élevées pour les six variables clés qui contribuent au bien-être: revenu, espérance de vie en bonne santé, soutien social, liberté, confiance et générosité. Parmi les principaux pays, les différences sont suffisamment minimes pour que l’on puisse s’attendre à des changements d’une année à l’autre dans le classement.
L’analyse du bonheur change de 2008-2010 à 2015-2015 montre que le Togo est le principal gagnant, gagnant 17 places dans le classement général par rapport à la dernière place qu’il occupait aussi récemment que dans le classement de 2015. Le plus gros perdant est le Venezuela, en baisse de 2,2 points sur une échelle de 0 à 10.
Les dix pays les plus heureux du classement général comptent également dix des onze premières places du classement du bonheur des immigrés. La Finlande figure en tête des deux classements de ce rapport, avec les immigrants les plus heureux et la population la plus heureuse en général.
La proximité des deux classements montre que le bonheur des immigrants dépend principalement de la qualité de la vie dans laquelle ils vivent actuellement, ce qui illustre un schéma général de convergence. Le bonheur peut changer, et change, en fonction de la qualité de la société dans laquelle les gens vivent. Le bonheur des immigrés, comme celui des personnes nées dans le pays, dépend de nombreuses caractéristiques du tissu social, qui vont bien au-delà des revenus les plus élevés, traditionnellement censés inspirer et récompenser les migrations. Les pays où les immigrants sont les plus heureux ne sont pas les pays les plus riches, mais plutôt les pays dotés d’un ensemble plus équilibré de soutiens sociaux et institutionnels pour une vie meilleure.
Le rapport étudie également la migration rurale-urbaine, principalement à travers l’expérience récente de la Chine, appelée la plus grande migration de masse de l’histoire. Cette migration présente certaines des mêmes caractéristiques de convergence de l’expérience internationale, le bonheur des migrants se déplaçant vers les villes se dirigeant vers, mais restant en dessous de la moyenne urbaine.
L’importance des facteurs sociaux dans le bonheur de toutes les populations, qu’elles soient migrantes ou non, est soulignée au chapitre 6, où le regain de bonheur en Amérique latine dépend de la plus grande chaleur qui règne dans la famille et d’autres relations sociales, et de la plus grande importance que les gens attachent à ces relations.
Le rapport se termine sur une approche différente, en mettant l’accent sur trois problèmes de santé émergents qui menacent le bonheur: l’obésité, la crise des opioïdes et la dépression. Bien que situé dans un contexte mondial, la plupart des preuves et des discussions se concentrent sur les États-Unis, où la prévalence des trois problèmes a augmenté plus rapidement et plus loin que dans la plupart des autres pays.
