(24hinfo)-Le gouvernement du Togo a condamné vendredi 7 septembre les actes de vandalisme orchestrés dans la nuit du jeudi 6 septembre au vendredi 7 septembre par des inconnus dans l’église Baptiste la Paix située à Agoe Fiovi (préfecture d’Agoe Nyivé, banlieue nord de Lomé). Des actes similaires ont été perpétrés il y a quelques semaines dans 4 mosquées dans la même préfecture.
Alors que les togolais commencent par oublier ces agissements qui sont de nature à entacher la cohésion inter-religieuse dans le pays et que les enquêtes se poursuivent, les auteurs de ces actes changent de stratégie et s’en prennent maintenant à une église.
En effet, selon le communiqué du gouvernement, les vandales se sont introduits dans l’église, ont déplacé le pupitre sur lequel se trouvait un cantique, déchiré les tissus avant de mettre le feu au temple.
Les profanations, un phénomène nouveau
La profanation des lieux de culte et lieux de sépulture est un phénomène nouveau qui inquiète au Togo pays considéré comme un havre de paix pour les religions. Les condamnations ont été unanimes quand les cas de profanation des mosquées ont été signalés entre fin juillet et début août. Les responsables chrétiens et musulmans avaient appelé leurs fidèles à la retenue.
Fermeté à châtier les auteurs
Devant ces actes, le gouvernement ne compte pas fléchir. Dans son communiqué, l’équipe de Komi Sélom Klasosu a déploré ces actes ‘odieux et inacceptables’ qui sont de nature à mettre en cause la concorde nationale et le respect mutuel qui existent entre les communautés dans le pays.
Tout comme ce fut à l’endroit de la communauté musulmane il y a quelques semaines, le gouvernement a tenté de rassurer la communauté chrétienne, lui rassurant de son soutien avant de réaffirmer son engagement à mettre tout en œuvre pour retrouver les auteurs de ces actes et de les traduire en justice.
Un appel à la vigilance a été lancé aux communautés chrétiennes et aux fidèles à ne pas céder à la colère au regard de ces actes dont l’objectif principal est de les dresser les uns contre les autres.
A l’endroit des auteurs, le gouvernement promet ‘la plus grande fermeté.