
(24hinfo)-Depuis hier jeudi, l’Union des forces du changement (UFC, opposition) n’a plus de représentant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce dernier a été remplacé par un cadre de l’ANC Lors d’une séance de nomination à l’assemblée nationale tenue dans l’après-midi.
Pour tenter de justifier ce revers après s’être opposé à toute démission depuis quelques jours, Isaac Tchiakpé, le conseiller du leader de l’UFC parle d’une décision sensée faire évoluer la situation sociopolitique du pays ».
Il s’est prononcé chez nos confrères de Républicoftogo.com dont voici l’intégralité :
ROF : L’annonce du départ de la Céni a été une surprise
Isaac Tchiakpe : Nous avons volontairement accédé à la demande du président ghanéen Akufo Addo (l’un des médiateurs de la Cedeao, ndlr) qui s’est entretenu avec le président Gilchrist Olympio mercredi.
Nous avons toujours manifesté notre volonté de faire en sorte que la feuille de route fixée par la Cedeao soit scrupuleusement respectée. Nous sommes et restons cohérents dans notre démarche. Nous allons maintenant nous atteler à préparer le prochain scrutin.
Et pourtant l’UFC avait donné l’impression de vouloir se maintenir à la Commission électorale
La politique est quelque chose de dynamique, c’est conjoncturel. Si certains considèrent que c’est une victoire, nous la leur concédons. La vie est une bataille comprenant des victoires et des défaites.
L’UFC n’a pas une conception figée de la politique.
Nous militons pour un Togo tolérant. Le pays a besoin d’un renouvellement de sa classe politique.
Il faut des gens qui incarnent la culture de l’ouverture et du compromis ; ce qui fait défaut aujourd’hui.