(24hinfo)-Un séminaire de plaidoyer sur l’intégration de la prévention des risques biotechnologiques dans les politiques et plans sectoriels au Togo, a réuni jeudi 25 octobre 2018 à Lomé, les différents acteurs nationaux impliqués dans la mise en œuvre du protocole de Cartagena.
La rencontre organisée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières du Togo, a permis d’échanger avec les participants sur leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre du protocole de Cartagena, relatif aux contours de la problématique de la biosécurité.
Les participants à cette réunion ont suivi entre autres, le point sur les biotechnologies modernes ; l’état des lieux de mise en œuvre du protocole de Cartagena dans le monde, en Afrique et au Togo ; et les enjeux liés à la biosécurité et les technologies émergentes notamment celle dénommée « Gene drive » en cours de développement dans la sous-région.
Le plan d’action nation, rôles et responsabilité des institutions impliquées dans la gestion de la biosécurité, ont été également présentés à cette rencontre.
Depuis l’avènement des biotechnologies modernes, le Togo, comme d’autres pays de l’Afrique signataire dudit protocole, n’a ménagé aucun effort pour construire un système national de biosécurité pour répondre à ses obligations vis-à-vis du Protocole de Cartagena sur la biosécurité.
Les travaux de cette rencontre d’une journée ont été ouverts par le Directeur de cabinet du ministère de l’environnement et des ressources forestières du Togo, M. Kodjo Kudadze.
Le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique, plus généralement appelé Protocole de Carthagène sur la biosécurité, a été signé le 29 janvier 2000 dans le cadre de l’ONU, à la suite de la Convention sur la diversité biologique adoptée à Rio en 1992. Il constitue le premier accord international environnemental sur les OGM. Entré en vigueur le 11 septembre 2003, il a recueilli à ce jour (12 septembre 2014) 168 pays membres de ratifications1.
C’est un outil que les États ou l’Union européenne peuvent utiliser volontairement, s’ils le souhaitent. Il n’est pas d’application obligatoire. La convention de Rio sur la biodiversité permet et encourage son utilisation, mais il n’a été que peu utilisé.