(24hinfo)-Le recensement électoral démarre effectivement ce lundi 1er octobre dans la première zone, a confirmé ce dimanche le ministre Gilbert Bawara, dans l’émission ‘’D12’’ sur la radio privée Pyramide FM.
Le point focal du gouvernement dans les discussions politiques a souligné que l’opposition togolaise, du moins la coalition des 14 partis politiques de l’opposition qui a choisi d’être constante et cohérente dans son incohérence et inconstance, ‘ne peut en aucun cas prendre le pays en otage, bloquer le processus électoral et empêcher les élections de se tenir’.
Il rassure de ce que toutes les dispositions sont prises par le gouvernement pour que le recensement se déroule dans la sérénité.
De ce fait, le ministre Gilbert Bawara appelle les togolais à se faire recenser pour disposer de leur carte d’électeur afin d’avoir la possibilité de se déterminer le jour du vote. Car alerte-t-il,
les gens qui leur disent aujourd’hui de boycotter le recensement électoral sont capables de tenir un autre langage demain.
‘En 2013, c’est le dernier jour de dépôt des candidature que les gens sont allés prendre un bureau à la CENI pour finaliser la constitution de leur dossier’, rappelle le ministre qui poursuit ‘En 2015, le gouvernement a conçu un projet de révision constitutionnelle qui a été battu en brèche, contesté et rejeté par cette frange de l’opposition parce qu’elle estimait que tant que la question de la rétroactivité n’est pas réglée, elle ne pouvait pas s’associer à cette réforme et même tant que la question de la candidature du président n’était pas réglée elle n’allait pas à l’élection présidentielle de 2015. Mais au final, elle était allée à ces élections. Si certains ont choisi d’être constant et cohérent dans leur incohérence et inconstance, en aucun cas, ils ne parviendront pas à prendre le pays en otage, à bloquer le processus électoral, à empêcher que les élections ne se tiennent », a indiqué Gilbert Bawara.
Le même appel à se faire recenser a été lancé par le ministre Boukpessi de l’administration territoriale en tournée actuellement en région auprès des chefs traditionnelles. Ces derniers selon le code électoral sont appelés parfois à témoigner en faveur de certains citoyens qui ne disposant pas de pièces justificatives.
Côté sécurité, les éléments de la force sécurité élection 2018 sont également prêts à assurer leur mission, a confirmé le général Yark Damehane, ministre de la sécurité.